Le Mali est un grand pays d’Afrique reconnu mondialement sur beaucoup de plan. A travers la bravoure de ses soldats dans le passé, à travers ses grands artistes internationaux et sa richesse culturelle. Mais aujourd’hui, ce pays est confronté à de nombreuses crises qui l’ont considérablement affaibli.

Nul n’est sans savoir que notre très cher pays, le Mali traverse l’un des moments le plus dur de son existance. Selon beaucoup de personnes, le Mali n’est que l’ombre de lui-même depuis le coup d’état perpétré contre le régime d’Amadou Toumani Toure (ATT) en 2012. Et cela après l’éclatement de la cinquième rébellion Touareg au nord du Mali. Le Mali a perdu sa dignité, son intégrité, son honneur….. Après quelques semaines de combat, il avait perdu les 2/3 de son territoire au profit de l’ennemi, une chose qui n’était jamais arrivée au grand Mali depuis son existance. Les militaires maliens ont abandonné le front pour diverses raisons. Quelles sont ces raisons ? Difficile de répondre à cette question.
De nos jours, l’existence de notre patrie est plus que jamais menacée suite au quatrième coup d’état militaire après la chute du père fondateur Modibo Keita en 1968 à nos jours, et dans un moment de crise sanitaire qui sévit dans le monde entier (Coronavirus).
Aujourd’hui, le Mali est confronté à plusieurs crises à savoir: la crise sanitaire, la crise sociopolitique, la crise sécuritaire, la crise scolaire sans oublier la crise constitutionnelle et beaucoup d’autres. Face à toutes ces crises, officiellement le grand Mali n’avait pas de président depuis le 18 août après la démission du président IBK, du gouvernement et la dissolution de l’Assemblée nationale, suivi des sanctions de la CEDEAO.
Vendredi 25 septembre, le sort du Mali est confié à un ancien militaire col-major Bah N’daw, colonel Hassimi Goita président du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) est son vice-président et Moctar Ouane premier ministre. Cette décision est contestée par une partie du Mouvement contestataire le M5-RFP ( Mouvement du 5 Juin_ Rassemblement des Forces Patriotiques) qui est considéré comme principal acteur du départ de l’ancien régime. Le M5-RFP avait organisé une série d’activités pour réclamer le départ de l’ancien président IBK. Pour rappel le CNSP est le Comité mis en place par les militaires après la démission du président Ibrahim Boubacar Keita.
Une transition civile sera mise en place très bientôt pour un mandat de 18 mois comme l’a exigé la CEDEAO et qui a pour obligation d’organiser les élections dans un bref délai, le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays etc… Les dirigeants de cette transition feront face à des lourdes responsabilités et qui ne doivent pas avoir d’autres devises que “” LE MALI OU RIEN””.
Plusieurs questions restent à poser, à savoir:
-Les nouvelles autorités pourront -elles relever les défis ?
-Le Mali retrouvera t-il sa grandeur un jour?
-Pourront elles organiser des élections transparentes?
Les jours à venir donneront la réponse à ces questions.

Dans un moment difficile, une Nation compte sur ses fils et filles. Le Mali a besoin de ses enfants pour nous faire sortir de ces moments difficiles.

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Yaya Koné