Il y a près d’une année, mon président et patron, Malick Konaté, m’a envoyé une opportunité de bourse offerte par Code for Africa. En me partageant cette opportunité, celui qui m’a guidé dans mes premiers pas en fact-checking m’offrait ainsi ce que j’appelle aujourd’hui ma plus belle aventure de 2024 : « être boursier de Code for Africa ».

Cette bourse de six mois est un véritable tremplin pour tous les journalistes spécialisés dans le fact-checking, comme moi. Après une présentation des objectifs à atteindre, nous avons entamé une série de formations couvrant divers aspects du métier : introduction au fact-checking, prebunking, debunking, recherches avancées en ligne, et rédaction d’articles selon les standards de Pesacheck. Au total, nous avons suivi 13 sessions de formation, chacune d’une durée de 90 minutes. C’était une formation intense, tellement intense qu’on en oubliait qu’elle se déroulait en ligne tant elle exigeait une implication et une participation actives.

Cette bourse m’a permis, avant tout, de réapprendre certaines notions que je croyais connaître ou maîtriser. Depuis 2022, je pratique le fact-checking, d’abord au sein de l’Association des Blogueurs du Mali, dont je suis membre, puis pour mon organe employeur, le site Horontv.ml. Avec mon mentor Stéphane Eyock, j’ai appris qu’il faut faire preuve d’une rigueur extrême dans ce métier où l’erreur n’est pas permise. J’ai également appris à rédiger des articles selon les normes de Pesacheck, qui sont très différentes de celles que j’appliquais pour mon association et mon média.

D’ici la fin de ma bourse, en mars, je suis convaincu que je pourrai atteindre l’objectif que je me suis fixé : devenir fact-checkeur professionnel d’ici fin 2025.

Aly DIABATÉ