C’est triste qu’au Mali personne ne réagisse, et que caché derrière un écran tout le monde préfère critiquer L’enseignant.

Mais il est temps qu’on change de méthode et qu’on dise clairement au gouvernement que l’avenir de nos enfants ne doit pas faire l’objet de tâtonnements.

 Combien savent que les enfants sont dans les classes dans des conditions d’hygiènes pitoyables?
Combien savent que les salles de classe dans les écoles publiques sont dégradées à un niveau où le soleil y entre par les toits?
Combien savent que les apprenants sont au-delà de 100 personnes, voire même 150 par salles?Pendant que d’autres jouissent de bureaux climatisés, dans un pays sahélien, ses enfants et leurs enseignants sont dans des écoles qui datent du temps de la colonisation où ils supportent canicule, odeur nauséabonde, sans eau ni électricité.
Ne parlons pas des latrines, c’est à l’école que beaucoup de nos enfants apprennent à uriner sur le mur.

Bref, le vrai combat est ailleurs.La vraie lutte est idéologue! Car si ça tarde et que c’est négligé, c’est parce que la minorité riche envoie leur enfant dans des écoles où ils sont prêts à payer des millions par an. C’est seulement là-bas qu’ils disent fièrement la phrase magique  » l’éducation n’a pas de prix ».

 Alors pourquoi s’étonner quand l’année sera blanche ou noire?

Ce qui est sûr c’est des enfants de pauvres dont il s’agit, ceux qu’on veut maintenir dans l’ignorance pour que les enfants de ceux qui gouvernent, viennent les gouverner.