Baptisé à la mémoire du 33ème du pape romain (Pape Saint-Sylvestre, 1er du nom), de l’ère vulgaire. Qui par sa posture à l’église signa un pacte avec l’empereur Constantin le grand afin que soit imposée la divinité de Jésus comme (Dieu) partant de Rome et sur la terre toute entière. Depuis, le 31 décembre est célébré à travers le monde comme une fête à la mémoire de ce pape décédé un 31 décembre 335.

QUELLE PERCEPTION AU MALI ?

La collecte des petits sous, l’aiguises des couteaux, le sang et l’odeur nauséabonde des poulets, le bruit de frisage et la joie sur le visage des fêtards. Le soir, les tenues sexy look empestent les rues, des vieillards rajeunis de 20 ans, la ville elle-même devient l’une des sept merveilles du monde, le sexe permis, hôtels, bars et les chambres de passe font le guichet fermé. La semaine qui suit, possible d’écho assassinats de jeunes filles (règlement de comptes). Mais, le quasi des cartes d’identité ramassées, n’affiche que des noms des religions monothéistes. Une question qui taraude les esprits, quelle est l’origine de cette fête qui après fait des victimes ?

Selon les Théologiens, s’inspirant de l’analyse de Dr Abdoul Madjid Kassogbia, cette fête prend sa source du nom du 33ème pape romain catholique à la personne de Saint-Sylvestre, 1er du nom.

COMMENT ?

Saint-Sylvestre, élection pontificat 31 janvier 314, fin pontificat 31 décembre 335. Dans son dogme et sa position de l’église, influence l’empereur Constantin à l’organisation d’un concile appelé Concile de Nicée en 325 au cours duquel fut imposé aux Romains la divinité de Jésus-Christ, autrement dit, dire que (Jésus christ est Dieu). Partant de l’église, cette idée dogmatique a été imposée au monde. Cela fut réalisé par la signature d’un pacte entre Constantin l’empereur et le pape en contrepartie, l’église aidait l’empereur à régner sur Rome, vis-à-vis de ses concurrents directs. Absent, le jour du concile, il sait fait représenter par deux de ses évêques, Athanase d’Alexandrie et Ozu de Gaurdou qui auraient refusé la parole à Arius, un pape égyptien, qui fut chassé de Rome et assassiné après par ordre de Saint-Sylvestre. Les fondements posés en 325 au concile de Nicée, c’est en 381 au concile de Constantinople ll que ce dogme et celui de la sainte trinité furent imposés.

Partant de cette thèse de Dr Madjid, il ressort que c’est le jour où Satan a eu une victoire légère sur les croyants.

En somme, celui qui fête le 31 décembre, pour Mr Abdoul, signifie être d’accord avec les chrétiens qui croient à la divinité de Jésus-Christ (jésus Dieu). Selon lui, cette fête renferme des idées polythéistes et idolâtres, elle encourage les coutumes des dieux païens. Il, cependant avec un verset du Coran “celui qui imite un peuple en pratique de leur religion, devient un de leur »

Selon un sondage, bon nombre de Maliens, se reconnaissent dans cette fête, car c’est la fin d’une année avec ses forces et ses faibles et le début d’une nouvelle qu’ils espèrent être plus meilleure si toutefois, ils l’entament avec gaieté (croyance sociale).

Pour d’autres, elle marque le début d’une année où une augmentation de prime et de salaire sera effectuée. Maintenant, la manière de fêter, c’est cela qui pourra poser problème et non le 31 décembre lui-même. Même si chez nous, il est dit : voler = voler, quelle que soit la somme.

Malick Diancoumba