Adieu mon ami Bouba

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Ma douleur ce soir est si grande qu’aucune larme, aucun cri ne saurait la décrire, ni l’apaiser. Toutes mes certitudes bouleversées, je t’ai accompagné à ta dernière demeure mon ami. Mourir ? Est-ce donc celà la vie ? Plein de rêves, d’ambitions, de joie mais te voilà à jamais parti.
Il est de ces êtres incroyables que nous croisons durant notre bout de chemin et qui nous marquent à vie. Bouba fut de ceux-là.

Jovial, toujours heureux, toujours quelque chose à dire, il était cette lumière qui nous éclairait. Jamais, je ne l’ai vu énervé, ou fâché , toujours disponible et ouvert, il parvenait à nous vendre ses crèmes. Bouba, je n’ai pas d’argent aujourd’hui, prends les, tu paieras après me disait-il. C’est le meilleur vendeur que j’ai connu.
Avec sa blouse, il sillonne toute l’école et y mettait de la vie. Bouba, c’etait l’incarnation de tout ce qu’on nous enseignait à l’école, le matin, je le voyais faire le tour à la faculté publique : FSEG où il vendait et le soir, on se retrouvait encore à Ispric. Il ne connaissait pas le mot : fatigue, lui, c’était le courage, la foi, la volonté et surtout l’espoir en des lendemains heureux. Alors que je l’accompagnais en sa dernière demeure, je me remémorais nos conversation à Ispric au bout sur ce pneu sur lequel il aimait tant s’assoir , il me disait : J’ai envie d’aller en Europe, étudier la restauration et revenir au Mali, ouvrir mon restaurant. Il serait grand. Tu verras . Plus il parlait, plus je l’écoutais. Et qu’est-ce que je ne donnerai pas aujourd’hui pour écouter ta voix mon ami ?

Il me disait : J’ai confiance en toi, tu sais, tu seras président, c’est moi qui te le dis. Et on en riait, on planifiait. Il savait trouver les mots justes pour chacun d’entre nous. L’ami de tous, le confident de tous, le conseiller de tous. Il avait cette capacité incroyable d’écoute si rare qui faisait qu’il nous comprenait, compatissait et trouvait les mots qu’il fallait pour chacun d’entre nous.

Aujourd’hui, mon ami, tu n’es plus, en nous tu laisses un si grand vide que nul mot ne saurait remplacer.

Où es-tu Bouba ? Où es tu Bouba? Où es tu ?

Tous ces mots que je ne t’ai pas encore dis, tous ces rêves qu’on devait réaliser, toutes ces personnes que tu voulais rendre si fières…

Bouba, tu m’as appris le courage, la bonté, la persévérance, l’humilité et la grandeur . Tu m’as appris que vivre, c’est se battre, espérer, oser et croire. Bouba, à jamais tu seras dans nos cœurs, je le sais car j’ai vu à quel point tu nous rendais si heureux.

Nous prierons pour toi et à jamais, tu vivras dans nos cœurs notre Bouba.

Adieu mon ami Bouba…

Yehia Boré

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