Chez nous, on a l’habitude de dire que l’Homme a trois grands jours dans sa vie. À savoir le jour de sa naissance ; celui de son mariage et le jour de sa mort. Que parmi ces trois jours, le seul auquel on participe pleinement et réellement, est celui du jour de son mariage. Car à la naissance, on t’explique comment cela s’est passé et à la mort, les gens parleront de cela à ton absence.
Je pense, moi, que le jour de la soutenance fait partie des meilleurs jours de ceux d’entre nous qui ont eu la chance de faire de longues études. Le 22 mars 2022 marque un grand tournant dans ma vie : c’est le jour où j’ai soutenu mon mémoire de fin de cycles d’études Master. J’écris ce billet pour remercier tous ceux qui m’ont aidé et soutenu dans la réalisation de ce travail, de la phase de recherche à celle de rédaction du mémoire, jusqu’à la phase finale de soutenance, je nomme : le Grand jour.

Avant le jour de soutenance
Après l’étape préliminaire de dépôt final du mémoire, j’ai attendu quelques jours avant la proclamation du jour de la soutenance. Ces quelques jours m’ont permis de me familiariser continuellement avec mon mémoire et de procéder à des exercices de simulation, en vue de préparer ma présentation pour le Grand jour. Ces exercices de simulation n’auraient été une réussite sans l’aide et l’accompagnement de mes camarades compagnons de guerre que j’ai nommés ‘’Docteurs choco’’ Souleymane Konaré et Mohamad Kané. Ils jouaient le rôle des membres du jury et moi celui, évidemment, de l’impétrant. Presque chaque jour, mes ‘’Docteurs choco’’ et moi étions à la tâche pour que je puisse assurer et convaincre les membres du jury le jour de la soutenance.

Au Grand Jour
Le jour de la soutenance, j’étais confiant car j’avais déjà la maîtrise de ma présentation. Apres la présentation de mon travail en 11 minutes sur un total accordé de 15, les membres du jury à la tête son président, ont jugé le travail en y portant des critiques et des observations, dans le fond et la forme. Ils ont hautement apprécié la présentation de mon travail. Après la phase de réponse aux questions qui m’ont été posées par les membres du jury, l’assistance a été invitée à libérer la salle pour délibération. À l’issue, le jury m’a accordé la mention « Bien ». J’étais si heureux comme toute personne dans ma situation d’’ailleurs. Je viens de réussir au couronnement de cinq ans d’études.
Une chose a attiré mon attention, après avoir finir de soutenir, tous disaient en chœur presque : « félicitations et bonne chance pour la suite ! ». La plupart d’entre eux faisaient référence au parcours sur le marché du travail ; à la vie professionnelle. On sait pourtant bien qu’au Mali, soutenir et avoir un diplôme ne donnent pas du travail, c’est tout le début d’un autre calvaire !
Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé à la réalisation de ce travail et je compte me préparer pour le doctorat.

Mamadou KEITA