Et si c’était nous le problème ?

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Au moment où j’écris ces quelques lignes, je viens de finir la lecture d’un livre qui m’a apporté beaucoup de sérénité bien que je ne sois d’accord sur tout ce que dit son auteur, il m’a cependant apporté certaines réponses dont j’avais besoin et m’a libéré d’un certain poids. Je ne me l’explique guère mais à la fin, je ressentis un certain soulagement, au plus profond de moi, j’ai dit : ouf.
Je ne vais pas résumer le livre néanmoins en tirer une conclusion : et si c’était nous le problème ? Je sais que quelque part en disant ceci, je remets en question plusieurs de mes certitudes mais je pense que cela fait partie de notre expérience en tant qu’humain, changer d’avis, s’ouvrir à des nouvelles thèses et voir le monde autrement que nous l’avons toujours conçu.
Il nous arrive d’en vouloir au monde entier pour nos problèmes, pour les difficultés que nous rencontrons, pour les douleurs que nous ressentons, pour les blessures que nous subissons. Il nous arrive d’avoir mal au point de haïr les autres, de détester notre environnement et tout ce qui nous représente ou tout ce qui nous sommes car à nos yeux, ce n’est jamais suffisant. Nous ne sommes pas riches, c’est la faute aux autres, nous ne sommes pas suffisamment beaux, c’est la faute aux autres, nous ne sommes pas brillants, c’est la faute aux autres, nous ne sommes pas suffisamment intelligents, reconnus, aimés, adulés, c’est aussi la faute aux autres. Nous ne sommes pas le centre du monde, pas suffisamment reconnus, nous sommes invisibles aux yeux des autres, c’est aussi la faute aux autres. Nous ne parvenons pas à avoir un travail, d’ailleurs tout ce qui nous arrive de mal, tout ce dont nous manquons, c’est toujours la faute aux autres. Et si ce n’est la faute aux autres, c’est la faute à un environnement, à une circonstance, c’est quand même la faute à quelqu’un ou à quelque chose. Voilà comment la plupart d’entre nous voyons les choses, comment nous comprenons le monde, peut-être que ce n’est pas de notre faute parce que c’est la société qui nous a façonné à voir le monde ainsi. Et même là, vous voyez, ce n’est pas notre de notre faute car la faute incombe toujours à un autre facteur mais jamais à nous. C’est ce que nous sommes nombreux à penser.
Et si c’était de là que venait notre erreur, véritable source de plusieurs de nos problèmes. Et si pour une bonne fois, on se posait cette question : Et si c’était nous le problème ?
Je me suis posé la question après ma lecture et j’ai longuement réfléchi avant de me décider à écrire ces quelques lignes car à bien y réfléchir le véritable problème, c’est nous. Nous nous sentons mal parce que nous ne sommes pas riches, parce que nous ne sommes pas suffisamment beaux, talentueux, intelligents, reconnus, aimés, adulés, parce que nous nous sentons invisibles, inintéressants, parce que nous en voulons toujours plus et que ce plus semble ne jamais venir, nous souffrons, au plus profond de nous, nous sentons une douleur immense et si profonde que nous ne pouvons contenir. Et pour toutes nos insuffisances, pour tout manquements, nos erreurs, nos blessures, nous imputons la faute aux autres.
Nous ne regardons le monde qu’avec nos yeux et au plus profond de nous se cache ce que nous ressentons vis-à-vis de nous et de ce que nous sommes. Dans le livre : les sept lois spirituelles, l’auteur Chopra Deepak nous l’explique de la plus belle des manières, lisons ce passage ensemble : « Votre relation à autrui n’étant que le reflet de votre relation avec vous-même, l’accès à l’essence vraie vous permettra de vous regarder dans un miroir. Si par exemple, vous ressentez de la culpabilité, de la peur ou de l’insécurité des aspects de base de votre personnalité. Aucune somme d’argent, aucun succès ne résoudront ces problèmes fondamentaux de votre existence. »
Et tout ce que nous ressentons, nous le projetons sur les autres alors qu’au fond, ce ne sont pas les autres le problème, c’est nous le véritable problème.
Je ne sais pas qui a besoin d’écouter ces mots : nous pouvons tous guérir de tous les maux dont nous souffrons sans exception mais il nous faut d’abord reconnaitre ce dont nous souffrons, d’arrêter d’être en conflit avec nous et ce que nous sommes, d’arrêter de nous en vouloir au point de nous détruire et sans le savoir en vouloir au monde entier pour nos souffrances, nos malheurs, nos déchirures et nos blessures car ce que nous sommes est appelé à évoluer. Notre vie ne sera jamais que stagnation. L’auteur nous dit ceci : « l’herbe n’essaie pas de pousser, elle pousse, les poissons n’essaient pas de nager, ils nagent. Les fleurs n’essaient pas de fleurir, elles fleurissent. Les oiseaux n’essaient pas de voler, ils volent, ils obéissent tous à leur nature intrinsèque. » De même la nature de l’homme est de grandir et cela dans tous les sens du terme.
Après avoir lit ces quelques lignes, la question que l’on se doit tous de poser est : Et si nous décidons de ne plus être le problème ?
Je pense que la réponse à cette question est le cheminement vers la liberté véritable : l’acceptation de soi.

Yehia Boré

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