J’ai rêvé que la paix était de retour!
Partager
Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on whatsapp
WhatsApp
J’ai rêvé que c’était fini, que tout était rentré dans l’ordre.
Dans mon rêve il n’yavait plus de milices, plus de Djihadistes, plus de bandits, plus de rébellions encore moins de protestations.
C’était un rêve merveilleux car enfin, l’armée était revenue, l’impunité et les violations avaient cessé, la justice était faite et on s’était pardonné.
Les écoles étaient ouvertes, et le matin, chaque enfant y allaient avec enthousiasme.
Fini les mines sur les routes, les attaques et les tueries, fini les massacres de paisibles citoyens.
Les agriculteurs, content de retrouver le chemin du champs, sourient à la probable future bonne recolte.
Les agriculteurs, content de retrouver le chemin du champs, sourient à la probable future bonne recolte.
Dans les pâturages, on entend les moutons bêler et les bœufs meugler, derrière, il y’a Hamadi, avec son bâton et son chapeau en paille qui chante les belles mélodies que seuls les bergers connaissent.
Plus de crépitements de balles, on entend à nouveau le champs des oiseaux. Cette mélodie douce et merveilleuse qui berce le jeune Amagana, qui prend sa pause dans son champs de mil.
Enfin le bon Kossam de Lobo, la merveilleuse, belle et souriante femme Peulh, elle redonne le sourire à tout le village.
Les femmes peuvent enfin piler le mil, et chanter leurs joies. J’etais là, content de revoir les jeunes reprendre la daba au lieu des fusils pour faire la ronde du village afin d’éviter une attaque terroriste.
Les femmes peuvent enfin piler le mil, et chanter leurs joies. J’etais là, content de revoir les jeunes reprendre la daba au lieu des fusils pour faire la ronde du village afin d’éviter une attaque terroriste.
On voyait les touristes content de revenir et de pouvoir circuler normalement. Les guides touristiques pouvaient enfin vivre de leur métier.
Soudain, une grosse explosion me réveille, une voiture de forains vient de sauter sur une mine. La réalité a pris le dessus sur mon rêve. Et le bonheur s’est vu enseveli par la terreur car les seuls moments où on est heureux c’est quand on rêve de la paix.
Post Views:
769
Partager
Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on whatsapp
WhatsApp
Une vidéo montrant l’attaque de l’aérodrome...
Par Mahamadou ISSIAKA
25, September 2024
Dans An k’a sègèsègè
Après plusieurs semaines de formation intense...
Par Malick KONATE
20, September 2024
Dans Education