L’écriture : une passion qui confère l’éternité

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Ceux qui me connaissent savent à quel point j’aime parler des livres. Lire pour moi est devenu une nécessité et la place qu’elle occupe dans ma vie est primordiale. Il m’arrive d’en parler un peu partout, sur les réseaux sociaux, dans les salles de formation, lors des conférences alors que je parle très peu d’écriture même si c’est l’écrit que je lis. Aujourd’hui, je ressens le besoin d’en parler. Mon histoire et ma passion pour l’écriture ne date pas d’aujourd’hui. Elle remonte à très longtemps dans mon enfance. Je me rapelle en classe de cinquième, j’avais écrit mon poème que j’avais dédicacé à une fille. Je m’en rapelle. J’en étais tellement fier que je ne faisais que le lire et relire. Mes amis Aboubacar Sidiki Diakité et Mohamed Cissao l’ont lu également. Ils l’ont trouvé beau mais ceux qui les intéressaient eux, c’était surtout de savoir à qui mon poème était adressé même si au fond, ils le savaient.

Plus je grandissais, plus je lisais énormément. Mon grand frère Mohamed et moi étions des rats de bibliothèque à l’époque. Alors que je me gavais des bandes dessinées, il lisait déjà des romans. Cette passion, à un âge précoce, a fait que je commençais déjà à griffonner des textes, par ci et par là. Je me souviens que les poèmes étaient devenus mon quotidien. Je ne savais pas comment ni pourquoi mais je me suis retrouvé avec un cahier de poème que je cachais ou j’écrivais, disons que je grifonnais des mots à l’époque. Mais plus j’écrivais, plus j’en avais encore envie, les rédactions ne me suffisaient plus. Cette passion m’accompagnait tout au long de mon parcours. Et quand je commençais à découvrir Facebook, c’était devenu le moyen pour nous d’écrire, de déclarer nos amours à travers des poèmes aux filles. Ce que je faisais énormément à l’époque. Chaque nouvelle conquête doit avoir son poème, ses mots sur Facebook. C’était notre façon de témoigner la grandeur de notre amour à la personne, notre façon de lui prouver qu’on l’aime car au-delà de publier sa photo, on lui mettait des vers. Je les écrivais déjà à l’époque mais je me rappelle aussi que Google a vraiment souffert entre mes mains quant j’étais en panne d’inspiration. Après, j’ai commencé à écrire des articles, des longs textes sur Facebook mais triste est de reconnaître que ce réseau n’était pas fait spécialement pour lire. On me le reprochait tout le temps, à chaque publication. Tu écris bien mais c’est trop long. Voilà ce qu’on me sortait à chaque fois. Comment expliquer à tous ces gens qu’écrire est ma manière de parler au monde, de laisser une part de moi aux autres, qu’écrire, c’est me permettre de parler sans qu’on ne m’interrompe et que c’est le seul moment où je me sens utile, que sans égoïsme, je donne car écrire c’est aussi donner. Écrire c’est aussi s’ouvrir. L’écriture ne ment pas, il y’a une certaine sincérité qui y ressort, qui s’y dégage car au-delà d’un art, l’écriture est un exutoire. Il permet à celui qui écrit d’être libre, de se sentir écouté et utile. C’est la raison pour laquelle je voue une grande admiration aux écrivains, pour moi, c’est des génies et quand j’en parle, c’est avec tellement d’amour car ils m’ont fait grandir. Ils font partie de ma vie et que c’est grâce à eux que j’ai accompli de si belles choses. Je le dis car je ne sais rien faire si ce n’est que lire. C’est grâce à ces personnes qui ont écrit que je lis. Je ne me hasarde même pas à écrire un livre car pour moi, c’est une affaire de génies, de surhumains. Cette incroyable capacité d’agencer des mots, des phrases, de créer une histoire à partir de rien, d’inventer un mystère et de nous faire ainsi voyager dans l’imaginaire. Si ce n’est pas du génie, je ne sais comment on pourrait dire de celà ? Je sais qu’un jour, ça viendra mais je ne sens pas encore prêt. Imaginez le bonheur que je ressens quand je lis : Alain Mabanckou, Fatou Diome, Yasmina Khadra, Gilbert Sinoué Amadou Hampaté Ba, Marise Condé, Alexandre Dumas. C’est un événement et je ne me l’explique guère. Je me sens heureux le temps d’une lecture, le temps d’un voyage dans un monde imaginaire. Et toute ma force vient de là. D’où ma foi en l’écriture et ma conviction que c’est un art, pas n’importe lequel mais le plus beau mais celui qui vous permet d’être éternel et de rendre éternel des êtres qui vous sont chers.
Pas que les livres, je suis heureux quand je lis des journalistes comme : Boubacar Sangaré, Celia d’Almeïda, Mohammed Dagnoko, Boubacar Haidara et des blogueurs comme : Ousmane Makaveli . Et des amis sur Facebook comme : Patrice Emery Lumumba, Mohammed Ag Assory ou encore Abdoul Touré.

J’ai envie de ressembler à ces personnes, de pouvoir écrire comme elles car écrire est un talent. Elle se convoite parfois capricieuse. Elle vous demande énormément de temps, d’exercice et de courage. Il est vrai que j’écris énormément sur ce blog : BOREVI mais pour moi, c’est encore peu car je considère la maîtrise de l’écriture comme étant la finalité, le but ultime à atteindre pour exceller mais surtout pour parler aux cœurs et laisser au monde son empreinte. On dira de lui : IL A ÉCRIT.

Yehia Boré

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