Quelle place occupe la parole chez le politique malien ?

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Dans son je m’en foutisme, le politique malien trouve refuge dans la parole. Parole à laquelle lui-même n’accorde point d’importance. Et cela, dans le seul but de pouvoir occuper le fauteuil présidentiel. Il espère trouver ses arguments dans la constitution qui condamne le coup d’État. Mais hélas, ils n’échapperont point à la guerre pour le trône de fer si toutefois la parole ne regagne pas sa place dans l’élite de la classe politique. Au commencement était la parole. Elle est l’essence de l’être : elle témoigne la sincérité, le statut et la grandeur d’une personne qui la respecte une fois pronnoncée. Elle prend sa source du créateur (Dieu). Il a dû lui-même s’en servir pour que le monde soit. Le Coran et la Bible nous enseignent qu’au moment où rien n’était, Dieu, avec le verbe, ordonna que le monde, la terre, le ciel, la faune et la flore soient et ils furent ainsi faits. Tout cela témoigne de l’importance, la nécessité, le pouvoir et l’attachement qu’a une parole.

Dans notre société jadis, comme l’enseignent les garants de la tradition, la parole est le cordon buccal de l’honnêteté, de grandeur, de pudeur, de mœurs. Elle est le témoignage d’une bonne descendance. Toute personne qui n’est pas capable de la respecter une fois dite est pointée du doigt. Personne ne lui donnera au mariage sa fille ou son fils, puisqu’elle n’est plus digne de confiance. Et, par conséquent, perd sa place dans la société. Une place lui est accordée hors du village. C’est-à-dire, qu’elle est bannie de la société et est ensuite condamnée à l’exil.

AVEC LE POLITIQUE MALIEN
Chez nous, le politique est la personne qui prétend prendre les commandes du pays un jour. Dans un régime démocratique, il compte régner sur cinq ans que rien ne lui soit arrivé. Et cela, s’il est respectueux de ses paroles tant mieux, s’il ne l’est pas tant pis. Le coup d’État est proscrit selon la constitution. Au Mali, ses prétendants, qui sont les descendants de ses hommes qui ne se sont jamais amusés avec leurs bouches, sont devenus des brebis perdues qui souffrent de la constipation des enseignements ancestraux.
Leurs paroles n’ont plus de valeur. Ils mentent de seconde en seconde. Tous, presque devenus aujourd’hui des prostitués politiques qui vendent le cul au plus offrant. Les valeurs d’antan ? (ce ne sont que des histoires.)

Constatant la dernière décennie, l’opposition et la majorité sont devenues une farce dans la politique malienne. L’optique mère qui est de développer le pays pendant les campagnes : ce discours à la une des projets de société est devenu creux, oval et sourd. Pour cause : la parole n’a plus de valeur. Sa seule option thérapeutique est le son audible, sinon rien. Et lorsqu’elles se fâchent l’une contre les populations, sont toujours opprimées. Elle sont blaguées, trompées, on s’en fou. Et c’est toujours la routine. On se demande souvent qui viendra nous sauver. Parce qu’il n’y a personne, sur qui nous pouvons compter. Et la région via les religieux, sont les plus sales et les plus pourris de la bande.

Et une fois élu, les militants et les sympathisants non moins la population qui ont servi de passerelle, deviennent le pire ennemi. Et cela, le bouclier est la constitution qui est considérée comme le plus rigide parmi les autres du monde. Mais ils oublient que c’est la rigidité qui occasion ce forcing chaque trois (3) à cinq (5) ans. Quand c’est plus rigide, les gens abusent et quand c’est plus souple, les gens prennent soin. La démocratie n’est point une fin en soi.

RPM contre URD et FSD période 2013 à 2020. Choguel de M5, Choguel hors de la transition et dans la transition. Kaou N’DJIM de M5, de CNT de CMAS de L’ACRT et Kaou ancien forçat désolé prisonnier. Assimi avec la junte, Assimi avec transition 1 et 2 et aujourd’hui, Assimi avec les résolutions des ANR, où est passé le serment le bras en l’air la promesse jurée devant Dieu et les hommes au pupitre du CICB devant les pseudos dites sage de la cour constitutionnelle. J’allais oublier Ras Bath socialiste et capitaliste.

Si le constat s’avère que les paroles données pendant les campagnes n’ont pas d’accomplissement une fois élu. Pourquoi, restez avec une constitution plus rigide qui octroie le titre d’un seigneur à un président.

Malick Diancoumba

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