URGENT: L’ INSÉCURITÉ PREND UNE TOURNURE INQUIÉTANTE DANS LA RÉGION DE TOMBOUCTOU. MOHAMED AG MOHAMED ALHER
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Un mort et deux véhicules calcinés c’est le bilan des échauffourées éclatées dans la ville de Diré, région de Tombouctou « .
Les faits se sont produits dans la nuit du jeudi à vendredi à Diré. Un jeune répondant au nom de Mahamane Almouloud très connu sous le nom de Abanna âgé d’une trentaine d’années a été lâchement abattu par les éléments d’un mouvement armé » GandaKoye ».
Selon nos informations reçues, le jeune Abanna quittait la zone Tindirma, localité située à une trentaine de kilomètres de Diré où il approvisionnait les villageois en glace en ce mois de Ramadan. Dans sa course à la montre pour coïncider avec la rupture à quelques encablures de l’IFM, dans la zone de Alwadji lieu où est installé le mouvement armé, Abanna reçoit une balle et tombe de sa moto. D’aucuns parlent de refus d’obtempérer aux sommations du Gandakoye ce qui est démenti par des temoins sur place.
Au même moment , le chef du mouvement Monsieur Kola Touré l’évacue sur l’hôpital de Diré où la victime succombe à sa blessure et les échauffourées éclatent.
« Diré sous une autre tension du genre premier »
Sitôt informés de la situation, les jeunes ont pris d’assaut l’hôpital pour plus éclaircissement sur la situation mais l’accès leur est refusé. Quelques minutes plus tard c’est le père du defunt qui rentre dans le bloc et trouve son fils tué par balle. Et le père dévoile la situation aux jeunes, qui sitôt, brûlent le véhicule de Kola Touré chef de GandaKoye devant la porte de l’hôpital et tentent de lyncher le chef dudit groupe ce qui n’a pas êté fait.
Ce matin du vendredi le maire de la commune s’est rendu sur le lieu pour calmer la situation chose qui échoue et les jeunes brûlent l’engin dans lequel le maire est arrivé.
L’enterrement de Abanna a eu lieu ce vendredi vers 10heures à Diré.
C’est la deuxième que des éléments des mouvements armés tuent des citoyens dans la ville. Pour ce faire les populations de Diré en occurrence les jeunes ont demandé aux autorités s’assumer leur responsabilité face à la situation sécuritaire dans la localité.