ASSASSINAT DE CHEICKNA HAMALLAH SOUNTOURA A DAOUDABOUGOU : La véritable présumée coupable va-t-elle continuer à vaquer à librement ses affaires ?
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Nous sommes au 24 février à Daoudabougou, rien ou presque ne va entre Assan Sountoura, la grande sœur de Cheickna Hamallah Sountoura, lui qui a été assassiné, et son époux Lamine Doumbia. C’est là où le mal e eu toute sa raison. Alors, que peut-on savoir ? Vous le savez déjà sur 100 familles au Mali, 90 vivent dans la précarité. Lamine Doumbia, le mari de la grande sœur du désormais feu Cheickna Hamallah Sountara, n’ayant pas de quoi à subvenir les besoins de sa famille, demanda à sa bien-aimée Assan Sountoura d’aller voir sa belle-sœur, Tako Sountoura (grande sœur de Assan) pour qu’elle puisse lui remettre une somme d’argent leur permettant d’acheter des vivres. Cela, afin de surmonter la tempête qui guetta leur famille. Chose qui fut faite par Assan. Hélas ! la demande fut malheureusement un échec.
Alors, sur quoi faut-il affranchir sa colère ? M.Doumbia réfléchit à la suite de laquelle trouve qu’il avait à sa garde la tontine de ses amis qui a été volée. Qui pourrait voler la somme de cette tontine alors que Lamine est le seul maître à détenir la clé de ses valises. Celui qui veut la guerre n’a nullement pas besoin de s’attarder pour les causes de la paix. Lamine se met à glisser des propos diffamatoires, toxiques…de manière grossière contre son épouse et ses parents jusqu’à franchir l’infranchissable en mettant en doute la dignité et l’honneur de sa belle-famille (famille de son bien aimé Assan), avant de bondir sur elle malgré son état de grossesse de plusieurs mois et de la battre sauvagement jusqu’à l’hospitalisation avec l’autorisation de la police. Car constatant bien qu’Assan a été frappée, les médecins ont refusé de faire ses soins sans l’autorisation préalable des autorités policières. Assan, après avoir pris son mal en patience longuement jusqu’atteint le seuil de l’insupportable décida de répliquer en balançant à son tour des propos contre son mari et sa famille aussi. Des propos auxquels la grande sœur de Lamine Doumbia, Maimouna Doumbia s’est directement sentie concernée. Une autre tournure de l’affaire. Quel diable avait piqué Maimouna ? On ne saurait le dire ! Elle quitta chez elle pour venir se livrer à la femme de son frère de lait. Quelle folie ! M.D apporte deux fois la correction que son frère avait fait auparavant à sa propre femme Assan Sountoura sans hésiter et ni risquer, alors même qu’elle pouvait mettre la vie de cette dernière en danger et sa progéniture qu’elle portait. Qui aujourd’hui par la grâce de Dieu est bien née. La coïncidence fait que Modibo Sountoura et Cheickna Hamallah Sountoura, respectivement grand-frère et jeune-frère d’Assan tombent sur cette mauvaise chaîne qui tente de diminuer leur sœur en proie. De facto, Hamallah perd le contrôle sur soi, et donne une gifle à Maimouna Doumbia pour la redresser. C’est là où le feu a été mis aux poudres. Question : Maimouna Doumbia a-t-elle le droit de frapper la femme de son frère jusque chez elle ?
De la menace de mort à la mort elle-même…
Après la mauvaise scène sus rappelée entre Maimouna Doumbia et la sœur et frère Sountoura, la dame Doumbia aurait menacé Cheikna Hamallah Sountoura de mort. Selon des témoins oculaires « Je ne pourrai rien te faire, mais je payerai des gens qui vont éliminer ». Osera-t-elle ? Tout cela s’est passé le 25 février dernier. Dans la nuit du 26 au 27 février, les gens ont aperçu Maimouna avec les GOROBARAS CRIMINELS. Pour quelle fin ? A cette nuit du 26 février aux environs de 23h30, l’un des amis du Cheickna du nom de Mory Dagnoko communément appelé Papa vint le voir pour le Grin-nocturne. Le jeune Sountoura accepte. Il ne fallait pas. Entre temps, il s’est retrouvé au milieu des hommes de grande taille et de poids lourds non identifiable avec leur corollaire criminel, qui l’ont gazé d’abord avant de l’amener quelque part. Le lendemain, c’est-à-dire jeudi 27 février, le corps sans âme, les mains attachées et la nuque gravement bléssée de Cheickna Hamallah Sountoura a été retrouvé dans un grand fossé au quartier de Sabalibougou non loin du marché de bétails que les autochtones l’appellent SANGARANTI. Quel Drame !
Quand on s’attelle aux faits Cheickna Hamallah Sountoura ? Sûrement Maimouna Doumbia et ses complices. Cheickna est mort ! Le jeune Hamallah est parti !
Le corps sans vie a été transporté à la morgue de l’hôpital Gabriel Touré par les pompiers à la demande du commissariat du 11ème arrondissement et de la gendarmerie de Kalaban-coura, c’est là où la famille Sountoura a découvert le décès de leur fils et frère Cheickna Hamallah Sountoura.
Cependant, saisie par Kadidia Sountoura dite Badiallo, l’une des grand-sœurs de Cheickna Hamallah Sountoura, jeudi 27 février, la gendarmerie de Kalaban-coura a interpellé Maimouna et son frère Lamine Doumbia. Le lendemain 28 février où a eu lieu les obsèques du jeune Sountoura quatre autres personnes ont été interpellées. Il s’agit notamment de Mory Dagnoko dit Papa l’ami de Cheick qui est venu lui chercher dans la famille le jour du drame plus trois autres personnes. Au total six personnes ont été auditionnées à la gendarmerie. Il se trouve que lors des interrogatoires, Mory Dagnoko alias Papa aurait signalé aux gendarmes que lui et son ami, il s’agit de Cheickna Hamallah Sountoura, sont allés voler. Malheur pour lui, il a été rattrapé par la population et abattu à mort. La seule parole qui a suffi au commandant de brigade adjoint communément appelé par la population Madou Blé, à relâcher sans pousser les investigations tous les autres sauf Papa. Lui qui trouve aujourd’hui à la maison centrale d’arrêt de Bamako-coura. Pire, il demanda à la famille Sountoura de mettre à terre cette affaire. Que ce serait une humiliation et une atteinte grave à l’honneur de leur famille de vulgariser le vol d’un des leurs. Les questions qui nous taraudent l’esprit : Dans une enquête, les dits d’un coupable doivent-ils peser lourds dans la balance jusqu’à faire libérer des présumés coupables ? Dans une société de droit et de justice, quelqu’un qui a fait une menace de mort doit-il circuler librement comme si de rien n’était. De surcroît quand on retrouve la personne menacée morte ? N’est-il pas un danger pour la société. Le CB adjoint de la gendarmerie de Kalaban-coura ignore-t-il que la préméditation est punie par la loi ? Là où Mory Dagnoko a été enfermé, Maimouna Doumbia doit-elle être libre ? Admettons que Cheickna Hamallah Sountoura a même volé alors qu’il n’en était rien, le CB adjoint de la gendarmerie de Kalaban-coura, va-t-il nous dire que la peine correctionnelle du vol au Mali est désormais l’assassinat ? La gendarmerie est-elle claire dans cette affaire ? Voilà tant de questions qui nous coupent le souffle.
Après la gestion moins rigoureuse de ce dossier par la gendarmerie de Kalaban-coura, l’affaire est finalement au tribunal de la commune V précisément au cabinet d’instruction II. Elle est en veille. Nous faisons confiance à nos tribunaux et à nos juges. Nous osons croire qu’ils feront un traitement diligent et accru de ce dossier dans le principe de l’impartialité en menant des enquêtes plus pointues pour démasquer les criminels de ce crime et leurs complices enfin de les envoyer en prison pour qu’ils payent le prix de leur cruauté. Celui qui couvre un criminel est lui-même un criminel. En attendant la réaction de la justice, Maimouna et ses complices continuent à faufiler librement dans les ruelles de Bamako.
Affaire à suivre…
Cheickna Hamallah Sountoura seulement âge de 22 ans est définitivement parti pour un voyage sans retour en laissant dernière lui sa famille inconsolée.
Dors en paix jeune Sountoura !