Un mariage solide est une union où le pardon et le courage priment sur les sentiments. Dans cette chronique, il s’agit d’une vie de mariage qui a vu les beaux jours, mais qui traverse des moments difficiles à cause de la belle-mère.

Dans cette ambiance tendue ou j’ai été traitée de matérialiste par ma belle-sœur, j’ai été troublée les jours qui ont suivi cette parole déplacée à mon égard. Malgré la douleur en moi, j’ai continué à garder la tête haute pour sauver mon mariage.

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Ce jour-là, il était 9 h du matin, quand nous sommes arrivées à la mairie. Après avoir acté le mariage civil devant nos parents et amis, nous avons continué les salutations dans nos familles respectives, sans encombre.

Celebration de notre union, un jour si spécial

Vers 17 h de la même journée, une autre étape importante de notre union devait se dérouler. Il s’agit du « SENKOLI (la purification de la mariée) ». Selon notre croyance coutumière, une fille nouvellement mariée doit être purifiée, pour se libérer de ses péchés de jeunesse. La personne allouée à cette tâche est une femme mariée obéissant son mari, et qui n’a jamais quitté son foyer pour aller chez ses parents, sous fonds de dispute ou de malentendu.

C’est en ce moment, que ta famille vante tes mérites d’une fille éduquée et respectueuse. C’est aussi le moment où ta famille te prodigue des conseils pour la nouvelle vie dont tu vas connaître, ensuite suivra, la nuit de noces (KOGNON SO). Cette nuit de noces est assurée par un (MAGNAMAGAN), c’est-à-dire, la femme qui restera à tes côtés pour t’enseigner ce qui est permis à une nouvelle mariée, et ce qui ne l’est pas pendant une semaine.

Maintenant que notre mariage s’est bien déroulé, j’avais rejoint ma belle-famille aux côtés de mon mari. Bien que Dev eût déjà construit sa propre maison, on vivait encore dans la grande famille. Les jours et les semaines passaient, avant de reprendre mes activités. Pendant que je vaquais à mes activités, DEV mettait aussi en place son activité, vu qu’il travaille hors du pays et qu’il lui restait encore 1 mois avant de repartir. Je vivais en paix et en joie à ses côtés, car on attendait aussi un enfant, mais personne n’était au courant de cette nouvelle. Tout se passait bien avec mes deux belles-sœurs.

Début de calvaire

Ses congés finis, Dev mon mari devait retourner pour son travail et me laisser avec ma belle-famille, ou l’une de ses sœurs m’a déjà traité de matérialiste. Une semaine après son départ, tout allait bien en suivant les conseils de ma mère à savoir : être une femme soumise, patiente, une épouse exemplaire, etc.

Avec DEV, tout était comme avant : WHATSAPP, IMO, FACEBOOK, mais on parlait chaque jour du matin au soir. Le temps passait, et ma grossesse devenait pesante et visible. Bien que Dev m’envoyait de l’argent, je gagnais déjà ma vie grâce à mes activités, et c’est à ce moment-là que la jalousie de Fatoumata, la sœur de Dev qui m’avait traité de matérialiste a commencé.
Maintenant que je vis sous le même toit que ma belle-sœur Fatoumata qui veut briser mon mariage, comment les choses vont se passer ? La suite dans la 4 e partie.