Hier 19 juin 2020 suite à un nouvel appel du Mouvement du 5 juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), le peuple malien à de nouveau faire savoir son ral de bol à la face de l’actuel chef de l’état du Mali Ibrahim B. Keïta, c’était au boulevard de l’indépendance.

Après une prière collective dirigée par Imam Oumarou, les sifflets raisonnaient de partout, l’agitation de la masse, partout les pancartes écrit de multiples manières dessus : IBK dégage, sept ans de corruption, Manassa la sorcière, non aux fraudes électorales, Kati demande la juste, trop, c’est trop, IBK boyi (IBK quitte.) … Etc

Nous témoignons, plusieurs notables du pays, Oumar Mariko, Mohamed Aly Bathily, Jeamil Bittar, FSD, CMAS, Mali Kanu, Anko Mali Dron….etc, tous menés par le très respecté Imama Mahamoud Dicko.

Dans une déclaration lue par Cheick O. SISSOKO, le mouvement déposait au près de IBK une lettre de démission a signé, je cite : (Considérant la demande de démission des fonctions de président de la République, adressée par le peuple malien à Monsieur Ibrahim Bouacar Keïta lors du rassemblement historique du 5 juin 2020 ………. Nous décidons de nous rendre toutes et tous, ensemble au palais de la République à Koulouba pour remettre à M. Ibrahim B. Keita l’appel à la démission.) signée EMK, CMAS, Adhérents, Anko Mali Dron, MDP, CSTM, et CDTM.

Au-dessus de la pépite, la population lambda qui est l’oubli du système n’a pas mâché sa langue. En ces termes, elle s’est fait entendre. Non seulement demandant le départ d’IBK et son régime à savoir le gouvernement parlement et cour constitutionnelle, car elle les trouve tous sous le joug de la présidence. La raison, Boua n’est pas décisifs, il ne respect point son engagement, tu lui fais confiance aujourd’hui, demain, il trahit, on lui a légué le pouvoir démocratiquement alors qu’il nous le rend démocratiquement. Selon Diawara Zeynabou Sidibé, présidente de la CMAS : (La rue n’est pas la place de nos enfants, plutôt les bureaux, les lieux de formation, et les classes, qu’il (IBK) veut ou pas, nous, nos maris et nous seront soignés et en sécurité, la main qu’il prétend tendre au peuple lors de sa dernière sortie au CICB, sera munie d’un stylo par les femmes pour signer sa démission)

Chose non voulue par Imam, une délégation de trois personnes est chargée de mener la mission : Kaou N’Djim, Choguel Maiga et Clément Dembelé. Freinés au pied de Koulouba, ils retournent sans succès, mal vu par le Dicko et le peuple, l’imam refuse toute tentative de prendre assaut la présidence malgré tous les moyens à bord et la demande forte de la foule, imam demande un retour de se préparer en conséquence et d’attendre les ordres. La frustration, les murmures s’installent, et le peuple rentre déçu.