Le choix des jeunes dames comme secondes épouses des hommes âgés est le nouveau phénomène en mode à Bamako. Fatima, une dame victime de cette situation, raconte sa propre expérience sous ma plume.

Après tant de souffrance, une opportunité s’offrit à Fatima. Son mari et sa coépouse ont été rattrapés par les réalités de la vie de couple. L’absence d’enfant et de l’argent sont venus à bout de leur histoire d’amour temporaire.

« Assan n’a pas eu d’enfants ; selon certaines personnes elle n’en a pas voulu. Notre mari est parti à la retraite, et elle ne pouvait plus supporter cette vie, où elle n’avait plus de l’argent à jeter par la fenêtre. Les malentendus et les disputes ne cessaient plus entre eux. Un jour, notre mari demanda le divorce, car il soupçonnait qu’elle menait une vie d’adultère. Assan l’accepta sans hésitation. Ceci mit fin à mes souffrances, mais rien n’est redevenu comme avant.

Les jeunes filles comme Assan, viennent détruire notre vie conjugale pour s’installer, alors qu’elles ne peuvent pas entretenir un foyer. Elles partent, mais les séquelles restent » explique Fatima, qui semble soulager par ce divorce.

Une famille divisée après le départ d’Assan!

« Même après le départ de ma jeune coépouse, ma relation avec mon mari n’est plus redevenue comme avant. Mon mari regrette beaucoup les actes qu’il a posés et m’a même demandé pardon. Je lui ai accordé mon pardon, mais nous n’avons pas pu nous rapprocher l’un de l’autre comme il faut. Il est très gêné, surtout que c’est moi qui m’occupe de plusieurs dépenses de la famille maintenant. Il essaie de rattraper le temps perdu avec les enfants, mais cela s’avère également compliqué. On est distant l’un de l’autre. Assan est partie, mais elle a laissé dernière elle une famille sans âme » conclut Fatima.

Dans cette histoire je conclurais que les hommes doivent être responsables s’ils épousent une deuxième femme, surtout une qui peut avoir l’âge de leurs enfants. Quant aux filles qui deviennent les coépouses de celles qui ont l’âge de leur mère, elles doivent savoir les respecter et apprendre que le mariage est fait d’obligations et de contraintes. En ce qui concerne les premières femmes, elles n’ont qu’à être patientes, car chaque chose à une fin. Fatima doit juste se réjouir du regret de son mari et aller vers lui, si ce dernier ne trouve pas le courage de le faire.

Il serait intéressant de connaitre aussi les difficultés vécues par ces jeunes femmes qui acceptent d’être coépouses de femmes qui ont l’âge de leur mère.

Un autre billet sera consacré à cet aspect du sujet.