Un voyage au cœur même de l’histoire

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Tout au long de mon voyage, ce qui me revenait à chaque fois était la question du pouvoir. Il faut le reconnaître, la notion du pouvoir est au centre de la préoccupation de ce Chef d’œuvre de Robert Greene. Et l’on se doit de comprendre dès le début de notre voyage que cela est normal car l’homme a toujours été avide de pouvoir, savoir qu’il sait dominer les évènements, contrôler les choses car être impuissant face aux événements est un sentiment qui tue , qui fait apparaître notre vie comme si elle était vide de sens . Et cette volonté de dominer, d’être au devant des autres, d’être le maître incontesté se remarque dans nos relations amicales, fraternelles et professionnelles. Être celui à qui on jette les lauriers est carrément devenu un projet de vie car est synonyme de pouvoir mais aussi de réussite. Même si nous parvenons à le cacher bruyamment, on en rêve et des fois cela nous empêche même de dormir . Ne vous inquiétez pas, c’est humain, c’est même normal et peu sont ces gens qui n’ont pas les mêmes aspirations que vous alors souriez et faites un pas considérable et véritable vers la grandeur. Ce pas est le premier mais aussi le plus important, celui de reconnaître que vous aspirez à être grands. Cela n’est point un crime, vous savez. Cela, je l’ai compris au fil de l’histoire car j’ai côtoyé en un seul voyage des rois, des reines, des princes, des ducs, des stratèges, des généraux, des bandits, des escrocs, des voleurs, des artistes, des écrivains, des d’artistes, des séducteurs, des courtisans à la cour, des personnes qui réellement ont donné un sens au mot Pouvoir tout au long de l’histoire.

Et d’aucuns diront sûrement : Qu’allons nous apprendre d’un voleur, d’un bandit, d’un escrocs ? Ne nous méprenons point car les détails sont si importants en cette affaire de pouvoir qu’un voleur peut plus nous instruire qu’un président. Alors laissons un temps soi peu le pouvoir, ne l’oublions pas, laissons le juste pour un moment. Le temps que toi et moi allions faire un tour au cœur même de l’histoire.

Notre voyage commence en France en 1661 à la mort du Cardinal Mazarin Premier ministre du roi Louis 14 où j’assiste alors au plus grand banquet de Paris en présence des esprits les plus brillants de l’époque : La Fontaine, La Rochefoucauld, Madame de Sévigné. Jamais banquet ne fut plus mémorable et Molière lui même avait écrit une pièce de théâtre dans laquelle il devrait jouer en l’honneur du Roi Soleil , le Roi Louis 14 invité d’honneur de ce banquet organisé par Nicolas Fouquet, surintendant des finances qui avait quelques espoirs de briguer la place du défunt. Hélas tandis qu’il accompagnait le roi, j’ai eu pitié de lui car il apprendrait à ses dépends qu’à vouloir être plus roi que le roi , on ne peut que finir mal, laissons le s’amuser ce soir et on s’en ira déposer des fleurs sur sa tombe au fond des Alpes. Laissons le et continuons notre voyage. Aujourd’hui, nous allons accompagner le marquis de Sévigné,lui si tourmenté par l’amour qu’il ressent pour une jeune comtesse , belle mais inaccessible.

Accompagnons le, aujourd’hui est un jour heureux car il s’en va, s’enquérir de la science de l’amour et dépeindre ses émois à la plus célèbre courtisane française du 17e Siècle : Ninon de Lenclos.

Vois tu à quel point nous sommes si chanceux, toi et moi. Écoutons la : car le marquis devait savoir qu’il s’agissait là d’une guerre , que la belle comtesse était une citadelle à assiéger suivant une stratégie digne d’un général d’armée. Que chaque étape devrait être planifiée et exécutée avec le plus grand soin. Après les leçons apprises, notre marquis s’en sort à bon compte pour un moment. Il ne lui faut que peu patienter pour enfin avoir le cœur de sa bien aimée. Ninon qui savait tout sur l’art d’aimer lui avait appris que l’amour le plus beau naît d’intrigues,de mystères, d’absences, d’esprits et que pour séduire avec talents, il faut feindre de ne rien attendre de l’être aimé. Chemin faisant à moitié,notre marquis ne sut plus attendre attendre croyant l’objet de ses désirs acquis, lui déclara sa flamme. Sans le savoir, il venait de briser tout le charme et jamais son rêve le plus ardent ne sera réalité. Laissons le , il a mal mais avant donnons lui ce conseil de Jean de la Fontaine :  » Patience et longueur de temps font plus que force ,ni que rage » .
Qu’il est beau notre voyage à travers le temps, allons à la rencontre du plus grand escrocs que le monde ait connu, demandons lui un autographe à Chicago en 1910 car il est sur le point de faire un grand coup.

D’ailleurs n’est-ce pas lui qui a vendu la tour Eiffel Sacré Joseph Weil alias Henry Mc Carty alias William H Bonney alias Billy thé Kid. Tu sais, c’est un homme incroyable, il nous apprend que la cupidité des hommes et leurs besoins de croire en la facilité, leurs besoins de sortir de cette léthargie de vie devenue leur quotidien feront qu’ils seront toujours dupés. Il nous apprend que les détails dans toute chose sont très importantes et qu’il doit le succès de l’un des meilleurs de ses stratagèmes à un parfum, un simple parfum et des millions en poche. Apprenons de lui mais ne cautionnons point ces actes, le sacré Bill d’ailleurs laissons le , son heure viendra. Continuons notre voyage pour assister à la mort du plus grand roi des rois : Jules César , baigné de sang sur le champ de bataille , trahi par ceux qu’il a nourri, il s’enquit toujours de dignité, s’est couvert de la tête au pied avant de dire ses derniers mots. Même face à la mort, César est resté César. Versons quelques larmes , cet homme l’a grandement mérité. Allons ailleurs salué la bravoure d’un fils qui déteste son père. Alexandre le Grand, fils de Philippe de Macédoine. N’a t-il pas su dompter Bicéphale, ce cheval que nul n’a pu monter si ce n’est lui. N’a t-il pas refusé de boire à lui seul dans la gourde alors qu’il mourrait de soif pour garder le moral de ses troupes. Ce n’est pas pour rien qu’il sera le plus conquérant du monde.

Laissons le , cet homme est né Roi. Allons mon ami, le temps presse, allons admirer la beauté de Cléopâtre en Egypte mais n’admirons pas que sa beauté mais aussi son génie. Disons merci à Michel Ange, à Leornard de Vinci, à Casanova pour la grandeur de leurs arts malgré l’adversité. Saluons l’audace de Léon Tolstoï, admirons la grandeur des guerriers de la Chine, savourons le thé au Japon et laissons l’histoire à l’histoire car il y’a tellement de choses à dire, à écrire sur ce voyage que je ne finirai jamais. Comment pourrais je finir d’ailleurs ? N’ai je pas été accompagné par les précieux conseils de Sun Tzu ,de Baltasar Gracian, de Nicholas Machiavel, de Léon Tolstoï, de Jean de la Fontaine et de tant d’autres ?N’ai je pas fait le tour des continents, des époques ? J’ai affronté le temps et l’espace, j’ai tellement appris que je serai criminel si je vous narrais tout mon voyage car sans nul doute, c’est le plus beau que l’on puisse faire,alors je vous invite aussi à faire un tour au cœur même de l’histoire. Mille personnalités vous attendent, mille sagesses vous attendent, mille histoires vous attendent avec Power de Robert Greene.

Je sais que cela n’a pas été facile pour toi de tout lire alors merci beaucoup pour ton temps, pour ton intérêt pour ce que j’écris, saches que Djamanatigui t’aime car tu lui donnes le courage de faire ce qu’il aime : Écrire. Prends bien soin de toi, je te reviens très bientôt 😘

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